Centre de Formation en Analyse Financière
Les états financiers racontent des histoires que peu savent vraiment lire. On pourrait croire qu'il suffit de regarder les chiffres, mais c'est bien plus que ça. Chaque trimestre apporte son lot de révélations – certaines attendues, d'autres complètement surprenantes.
En 2025, le paysage change vite. Les normes évoluent, les entreprises s'adaptent, et nous aussi. Ici, vous trouverez nos réflexions sur ce qui bouge vraiment dans l'analyse des comptes.
Quand on examine les comptes de résultat du début d'année, certaines anomalies sautent aux yeux. Ce n'est pas qu'elles soient problématiques en soi, mais elles posent des questions intéressantes sur la façon dont les entreprises gèrent leurs flux.
Les ajustements réglementaires de cette année modifient la présentation de certains postes. Rien de dramatique, mais suffisamment pour que les comparaisons historiques deviennent plus délicates qu'avant.
On nous a appris à calculer le ratio de liquidité, le ratio d'endettement, le BFR. Mais dans certains secteurs, ces métriques traditionnelles perdent de leur pertinence. Il faut parfois creuser ailleurs.
Depuis quelques années, on remarque que les approches traditionnelles montrent leurs limites. Pas parce qu'elles sont mauvaises – elles fonctionnent toujours. Mais le contexte économique actuel demande plus de nuances.
Les entreprises présentent leurs résultats différemment. Les investisseurs posent d'autres questions. Et nous devons adapter nos méthodes pour rester pertinents.
L'analyse financière n'est jamais figée. Voici quelques dates clés qui vont probablement influencer nos pratiques dans les mois à venir.
Les autorités de régulation vont publier des lignes directrices mises à jour sur la présentation des états consolidés. Ça va demander quelques ajustements dans nos grilles de lecture, surtout pour les groupes internationaux.
Les modifications législatives votées fin 2024 vont produire leurs premiers effets comptables. On s'attend à voir des retraitements intéressants, notamment sur les provisions et les amortissements différés.
Ce sera la première fois que certaines entreprises devront appliquer l'ensemble des nouvelles normes sur un exercice complet. Les comparaisons année sur année risquent de devenir compliquées sans retraitements pro forma.
Les cabinets d'audit et les organismes professionnels devraient partager leurs observations sur l'application pratique des nouvelles règles. Ces retours nous aideront à affiner nos approches d'analyse.